Le chiffre d’affaires de la profession a progressé de 8,1% par rapport au 1er trimestre 2014 et de 10,12% par rapport au 2ème trimestre 2013, selon le Snese. Ce dans un contexte de manque de visibilité qui est devenu la norme.

Au 2ème trimestre 2014, le chiffre d’affaires de la sous-traitance française en électronique a progressé de 8,1% par rapport au 1er trimestre 2014 et de 10,12% par rapport au 2ème trimestre 2013, annonce le Snese, le syndicat de la profession.

Ce sont les entreprises de moins de 100 personnes qui ont réalisé le meilleur score avec une progression séquentielle de leurs ventes de 13,6%. Le groupe des sociétés de plus de 350 personnes a affiché une croissance séquentielle de 9,1%. L’ensemble des entreprises à effectifs intermédiaires (entre 100 et 350 personnes) a, lui, réalisé la moins bonne progression (+2,4%).

Malgré cela l’indice de confiance – qui, rappelons-le est établi « pour les trois mois à venir » – a reculé : il est passé de 5,89 au 1er trimestre de cette année à 5,34 au 2ème trimestre. Le Snese explique que ce recul est notamment dû à « un pessimisme ambiant et une réduction des commandes ». Ajoutons –y l’anticipation d’une baisse de chiffre d’affaires estivale, baisse habituelle au 3ème trimestre (-6,8% au 3ème trimestre 2012, -4,5% au 3ème trimestre 2013, pour idée).

La profession évolue dans un environnement marqué par un manque de prévisions, devenu la règle. « Impossible de se projeter », « pas de visibilité au-delà de trois mois »… déclarent ainsi des adhérents au syndicat. Les causes en sont multiples : les crédits affectés aux projets sont gelés ou débloqués en fonction de critères d’autant plus difficiles à cerner qu’ils sont liés à la prévision de micro-tendances économiques ; et certains donneurs d’ordres proviennent de secteurs difficilement appréhendables comme le M2M, le péri-médical, le péri-agricole…

Parmi les citations encourageantes des adhérents au Snese, remarquons : « le marché de l’innovation est actif » et « l’activité est bonne en Allemagne ».