Usine du futur : les fédérations du numérique, de la mécanique et de l’électricité se mobilisent

Le 15/04/2015 à 12:58 par Jacques zzSUEAYGhcIE

La FIM, le Syntec Numérique, l’Afdel, le Symop, le Gimelec, l’UIMM, le CEA, le Cetim, l’Ensam et l’Institut Mines-Télécom vont constituer dans les prochaines semaines une association dédiée à l’Industrie du futur. Elle portera une ambition commune : celle de faire de la France un leader de la nouvelle génération industrielle mondiale, nous propulsant ainsi au cœur des nouveaux systèmes industriels.

Ce n’est ni plus ni moins un projet de reconquête industrielle qui vient de motiver la création d’une association dédiée à l’industrie du futur. Les initiateurs en sont la FIM, le Syntec Numérique, l’Afdel, le Symop, le Gimelec, l’UIMM, le CEA, le Cetim, l’Ensam et l’Institut Mines-Télécom. Ce projet fédère donc les industries numérique, mécanique, électrique, le monde des services, le monde éducatif et celui de la recherche technologique. Leur objectif est de faciliter la modernisation et la numérisation des entreprises industrielles avec une démarche ciblée, notamment à destination des PME, afin de rendre leur outil de production et leur organisation globale plus performants.

Les nouveaux systèmes industriels intègrent de nouvelles technologies de production (composites, fabrication additive, robotique avancée, virtualisation…), l’intégration forte du numérique (cloud, big data, objets connectés…), l’économie des ressources naturelles, le partage des fonctions de conception et la forte revalorisation de la place de l’homme dans l’usine de demain, relève les créateurs de cette nouvelle association. Si la France dispose d’indéniables atouts pour jouer un rôle majeur dans cette révolution industrielle, elle est confrontée à un véritable défi tant la concurrence mondiale est exacerbée.

L’industrie de demain, flexible, agile, connectée, doit être capable d’exploiter d’énormes volumes de données et de s’adapter continuellement à son environnement. Elle requiert donc des développements technologiques de pointe, portés aussi par les organismes de recherche français, reconnus au meilleur niveau mondial, en particulier dans les domaines des systèmes numériques et de la fabrication. De plus, cette transformation constitue une réelle opportunité pour l’industrie de retrouver sa place dans la société par l’innovation, la qualité, le respect de l’environnement, mais aussi la formation et la diffusion des compétences. Cette diffusion répond à la nécessité d’insertion sociale et professionnelle ainsi qu’aux enjeux de l’employabilité présente et future des salariés.

Parmi les propositions concrètes de l’association, figurent trois actions emblématiques : la création et la promotion – d’ici fin 2016 – de plus de 15 projets de dimension nationale voire européenne, la sensibilisation de plus de 15000 entreprises à la transformation numérique et l’accompagnement de 2000 PME ou ETI industrielles dans leur projet de modernisation, et le déploiement de plates-formes technologiques accessibles aux industriels sur l’ensemble du territoire français.

“Nous avons appelé de nos voeux une mobilisation générale des entreprises, de l’ensemble des acteurs (organisations professionnelles, ministères, collectivités locales, organismes de recherche,…) pour que les déclarations de principe soient déclinées en actions concrètes et d’envergure afin de faire gagner nos entreprises la course à la compétitivité”, indiquent les responsables de l’association ! Ce plan et cette association prolonge et amplifie les actions conduites dans le cadre du plan 34 de la Nouvelle France industrielle, souligne-t-il.

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