Maxim met le focus sur les circuits de conversion d’énergie pour l’automobile

Le 15/01/2019 à 11:51 par Philippe Dumoulin

A destination des applications automobiles, la société introduit une série de convertisseurs et de contrôleurs buck synchrones, avantageux en termes de compacité, de rendement et de bruit.

Alors que les systèmes automobiles de nouvelle génération ganent en complexité, des microprocesseurs de plus en plus performants et énergivores sont nécessaires pour contrôler et superviser leurs fonctionnalités. L’adoption généralisée de tableaux de bord encore plus évolués, de concentrateurs USB, de systèmes d’aide à la conduite (ADAS), d’info-divertissement et de navigation, devrait se traduire par une croissance annuelle de 10% des ventes de circuits intégrés de gestion d’énergie jusqu’à l’horizon 2026, estime le cabinet d’analystes IHS Markit. Ces puissants “ordinateurs sur roues” que sont devenues les véhicules automobiles posent aux concepteurs de nombreux défis pour maîtriser la consommation d’énergie, le rendement, le niveau des IEM et la taille des solutions d’alimentation, afin d’obtenir les performances requises dans des environnements réputés difficiles où, de surcroît, la place est comptée. Pour permettre aux concepteurs d’atteindre les objectifs mentionnés, Maxim introduit différents circuits de conversion d’énergie de classe automobile, conjuguant compacité et fort rendement.

Les premiers prennent la forme de convertisseurs abaisseurs (buck) synchrones haute tension (tolérance jusqu’à 40V) en boîtier QFN de 3,5×3,75mm seulement. Il s’agit ici des MAX20004 de 4A, MAX20006 de 6A et MAX20008 de 8A, compatibles au niveau du brochage. Tous intègrent des Mosfet de puissance côté haut et côté bas affichant de très faibles résistances à l’état passant, soit 38 et 18 mOhms, respectivement. Ces convertisseurs fonctionnent à partir d’une tension d’entrée comprise entre 3,5 et 36V et affichent un rendement crête de 93% Leur courant de repos est de 25µA.

Les seconds sont des contrôleurs abaisseurs synchrones, fonctionnant à partir d’une tension d’entrée allant de 3,5 à 36V (42V max.), dont la fréquence de commutation est comprise entre 220kHz et 2,2MHz. D’un côté, le MAX20098 est un contrôleur simple pour les applications de moyenne à forte puissance. Son courant de repos est limité à 3,5µA à 3,3V en sortie, pour 1µA en mode arrêt. Il est encapsulé dans un boîtier QFN de 3x3mm et requiert peu de composants environnants. De l’autre, le MAX20034 est un double contrôleur buck synchrone, avec un régulateur à sortie fixe (3,3V ou 5V) et un régulateur dont la tension est ajustable entre 1 et 10V. Le courant de repos est de 17µA, pour 6,5µA à l’arrêt. Le circuit se présente sous la forme d’un boîtier QFN de 5x5mm. Pour les deux contrôleurs, l’usage d’une férquence de commutation de 2,2MHz se traduira par des composants passifs externes de faibles dimensions.

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