Un premier trimestre moyen pour la distribution allemande de composants

Le 18/06/2019 à 9:27 par Didier Girault
FBDi

Les ventes ont progressé de 4% sur un an. Alors que les commandes ont chuté de 17% et que le book-to-bill a reculé à 0,9, ce qui laisse présager de résultats moyens pour la suite.

Au premier trimestre 2019, les ventes de la distribution allemande de composants électroniques n’ont progressé que de 4% par rapport au 1er trimestre 2019, à 922 millions d’euros, selon le le FBDi (Fachverband Bauelemente Distribution), qui est le syndicat allemand la distribution de composants électroniques. Les commandes, pour leur part, ont chuté de 17% sur un an et le book-to-bill (rapport commandes/facturations) a reculé à 0,9, ce qui laisse présager de résultats moyens pour la suite.

Comme au cours des trimestres précédents, ce sont les composants passifs qui se sont arrogés la plus forte progression (+21,4% à 114M€ – représentant 12% du total des ventes de composants). Les semi-conducteurs ont suivi : +3,5% à 664M€ (72% du total). Tous les autres secteurs ont affiché des reculs. Notamment les composants électromécaniques : -4,1% à 89M€ (10% du total).

« Nous assistons actuellement à un retour à la normale même s’il persiste des goulots d’étranglement dans certaines gammes de produits. Quoi qu’il en soit, le premier trimestre s’avère être un bon indicateur de la tenue du marché au cours de l’année ; aussi, nous n’anticipons pas de grandes croissances car nous estimons que les niveaux des stocks des clients sont élevés », a déclaré Georg Steinberger, le président du FBDi.

M. Steinberger remarque aussi que l’incertitude liée aux aléas de la macroéconomie pèsent de plus en plus lourd : « Le Brexit n’a été que retardé, nombre d’industries sont sur le point de connaître des changements structurels majeurs, et la situation trouble entre les Etats-Unis et la Chine commence à impacter sérieusement le marché – notamment ce qui concerne Huawei. Il y a toutefois de bonnes nouvelles : si l’innovation marque le pas, elle continue ; et la refonte de la société et de l’industrie, qui doit se poursuivre, ne peut se faire que par l’apport des nouvelles technologies », indique le président.
 

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