Selon la société d’études de marché In-Stat, l’interface standard MIPI CSI-2 devrait bénéficier d’une très forte progression dans les années qui viennent pour équiper jusqu’à 70 % des appareils électroniques dotés d’un imageur. Les interfaces pour imageurs dans les équipements électroniques, historiquement, ont toujours été propriétaires. Mais, selon la société d’études de marché In Stat, la demande du marché pour des images de résolution toujours plus élevée est très forte. D’où des besoins croissants de bande passante entre les processeurs et les capteurs d’images. Dans ce cadre, l’interface standard MIPI CSI-2 (Camera Serial Interface), définie par l’alliance MIPI, pourrait jouer un rôle fédérateur. Selon In Stat, elle équiperait jusqu’à 70 % des équipements électroniques dotés d’un imageur haute résolution à l’horizon 2016, les smartphones et les tablettes étant les premiers consommateurs de cette technologie. D’ailleurs, In Stat estime qu’en 2016, 225 millions de tablettes PC seront équipées d’un imageur doté d’une interface MIPI CSI-3 pour 20 % d’entre eux et MIMP SCI-2 pour les 80 % restants.

Rappelons que cette interface dédiée à la transmission de données, de signaux d’horloge et de signaux de contrôle est un lien série différentiel entre un transmetteur (côté imageur) et un récepteur (côté processeur). L’interface CSI-2, unidirectionnelle, est basée sur la couche physique D-PHY, alors que l’interface CSI-3, de type Dual simplex, s’appuie sur le M-PHY.

Ces interfaces sont standardisées par l’alliance Mipi, forte de plus de 200 membres, et créée en 2003 pour spécifier les interfaces matérielles et logicielles entre composants au sein d’un système mobile. L’alliance, qui compte parmi ses principaux acteurs Intel, Nokia, Samsung, ST-Ericsson et Texas Instruments, a déjà publié plus d’une trentaine de spécifications (dont D-PHY, M-PHY, UniPro, CSI….).

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