Pour expliquer cette bonne forme du marché français, le Simtec mais aussi le cabinet Décision qui a mené une enquête qualitative pour le compte du syndicat, mettent en avant la bonne santé du domaine de l'aéronautique, du spatial et de la Défense, particulièrement grâce à Airbus, ainsi que la bonne tenue du secteur des télécoms tiré par l'installation des réseaux 3G et 4G mais aussi par l'arrivée de Free sur le créneau de la téléphonie mobile, ce qui stimule la concurrence avec les trois autres opérateurs historiques.
Selon les chiffres du Simtec, le marché français du test et mesure, sur l'année 2011, s'est réparti de la manière suivante : 30 % pour l'aéronautique, le spatial et la Défense, 22 % pour les télécoms, 13 % pour les équipements industriels, 9 % pour l'éducation et la recherche et 8 % pour l'automobile.Après un point bas atteint au premier trimestre 2010 consécutif à la crise de 2008/2009, l'indice de conjoncture du Simtec n'a cessé de remonter jusqu'à un plateau dont le niveau, s'il stagne depuis quelques mois, reste au dessus de celui d'avant crise. Alors qu'il y a un an, le Simtec évoquait un "optimisme mesuré" pour le marché 2011 du test et mesure, son président, Benoît Neel (photo), parle aujourd'hui d'une "croissance segmentée" pour 2012, c'est à dire d'un marché avec des croissances orientées par secteurs.
Nous reviendrons plus en détails sur les résultats du Simtec dans le numéro de juillet de notre revue ElectroniqueS.