Le projet est longtemps resté dans l’ombre. Créé il y a un an, la société Emme (Electro Mobility Materials Europe) prépare son implantation sur la zone industrialo-portuaire de Grattequina du Grand port maritime de Bordeaux. Et l’entreprise ne voit pas petit pour débuter : le site s’étendra sur 32 hectares et devrait coûter plus de 300 millions d’euros, avec la création de 300 emplois directs. D’après la déclaration d’intention d’Emme, l’usine pourra convertir 20 000 tonnes de nickel et 1 500 tonnes de cobalt par an. « À titre illustratif, l’objectif est de produire en 2030 suffisamment de nickel et de cobalt pour couvrir l’équivalent de 20 à 30% du marché français des véhicules électriques », écrit l’entreprise. Concrètement, il ne s’agit pas d’extraire ces métaux mais de les transformer afin qu’ils soient utilisables dans les batteries. Le site d’Emme sera classé Seveso seuil haut en raison de la toxicité des produits utilisés (notamment de l’acide sulfurique).
Dans la même rubrique
Le 30/04/2024 à 10:01 par Alicia Aloisi
VoltR accélère dans le reconditionnement des batteries au lithium
« Notre ambition est de structurer une filière européenne de seconde de vie des batteries lithium afin de limiter au…
Le 29/04/2024 à 9:49 par Alicia Aloisi
Stellantis en tête des déposants de brevets en 2023
L’Institut national de la propriété industrielle (Inpi) a publié son palmarès des déposants de brevets. En 2023, 15 566 demandes…
Le 24/04/2024 à 10:53 par Alicia Aloisi
La Cour des comptes européenne remet en cause l’arrêt des véhicules thermiques en 2035
Dans un rapport publié lundi, la Cour des comptes européennes indique que l’objectif zéro émission pour les véhicules d’ici 2035…
Le 23/04/2024 à 10:18 par Alicia Aloisi
Valeo crée sa nouvelle division Valeo Power
Hier, lundi 22 avril, Valeo a annoncé la création de sa nouvelle division Valeo Power qui regroupe ses activités de…