Ce campus fédérera les acteurs de l’écosystème de la production dans le domaine de l’industrie, de la recherche et de la formation. Inauguré officiellement aujourd'hui même, 12 juillet, dans les locaux de l’Eseo (Ecole supérieure d’électronique de l’ouest), le projet était en gestation depuis un an, puisque, déjà, le 11 juillet 2012, le conseil d'administration de LEA Valley et ses partenaires industriels avaient rencontré les élus de la Région et des collectivités locales pour présenter leur feuille de route stratégique. Ils avaient alors exprimé leur volonté commune de faire des Pays de la Loire et du Grand Ouest un territoire d’excellence industrielle à l’échelle européenne dans le domaine de l’électronique professionnelle.
Lors de cette rencontre, la Région et les collectivités locales avaient alors apporté leur soutien au projet, et marqué leur volonté d’accompagner LEA Valley et ses partenaires dans leur ambition à devenir la référence en excellence industrielle de l’électronique de pointe. Dernièrement, le Conseil d’administration de LEA Valley a présenté aux élus de la Région et des collectivités les différents travaux mis en œuvre depuis un an pour bâtir la feuille de route stratégique du campus de l’électronique des Pays de la Loire et leur remis un rapport de synthèse à cette occasion.
Les principaux promoteurs du projet sont Paul Raguin, président de LEA Valley, et Sébastien Rospide, jusqu’à présent consultant du cabinet Décision et qui a été nommé directeur des programmes du campus de l'électronique au sein de LEA Valley.
« Nous avons dans notre région des Pays de la Loire des ETI qui ont un grand poids, depuis la conception de produits électroniques jusqu’à la maintenance, et nous avons intérêt à nous associer aux donneurs d’ordre pour répondre aux grands enjeux futurs de la production, afin d’accéder ainsi à plus de compétitivité pour nos entreprises », explique Paul Raguin. « Nous sommes partis du constat qu’il existe une spécialisation de l’industrie électronique dans les marchés professionnels en Europe. Mais nous n’avons pas la même position dans l’ensemble de la chaîne de valeur. Dans le domaine des équipements et des matériaux, l’Europe détient 20% de la production mondiale, mais seulement 8% en composants, 12% en production et assemblage de cartes électroniques, et 16% dans la fabrication de systèmes électroniques produits par les grands équipementiers, mais cette part est en déclin », souligne pour sa part Sébastien Rospide. Nous reviendrons plus en détails sur ce campus dédié à l'électronique dans le numéro 40 de la revue ElectroniqueS à paraître la semaine prochaine.