COP21 : La Fieec met en avant les apports des électrotechnologies à la lutte contre le réchauffement climatique

Le 22/10/2015 à 14:53 par Jacques zzSUEAYGhcIE

“La réussite d’une transition vers une économie bas-carbone ne pourra se faire sans une maitrise efficace de la consommation d’énergie de toutes les activités humaines”, souligne Gilles Schnepp, président de la Fieec.

A l’approche de la COP21 (conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015), la Fieec (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication) a souhaité mettre en lumière les apports des industries électrotechnologiques à la lutte contre le réchauffement climatique (écoconception, recyclage, “smart grids”, “smart city”, performance et intelligence des bâtiments, etc…).

Gilles Schnepp (président de la Fieec et Pdg de Legrand) et Luc Rémont (vice-président de la Fieec et président de Schneider Electric France) ont rappelé l’élaboration de la Charte d’engagements et de propositions de la Fieec. Elle est intitulée « Fieec : Objectif COP21 – Nos industries, acteurs clés de la lutte contre le changement climatique » et a été signée cet été avec l’ensemble de syndicats membres de la Fieec.

“La réussite d’une transition vers une économie bas-carbone ne pourra se faire sans une maitrise efficace de la consommation d’énergie de toutes les activités humaines. Dans ce contexte, les industries électriques, électroniques et de communication  déploient des solutions favorisant des économies substantielles dans l’ensemble des secteurs de notre économie”, a souligné Gilles Schnepp.

Au niveau des infrastructures énergétiques et numériques, l’enjeu est de rendre les réseaux plus intelligents afin d’intégrer la production croissante d’énergies renouvelables, mais aussi de gérer, en temps réel, la distribution et la consommation d’énergie, grâce à la remontée d’informations et de données depuis l’usager jusqu’aux organes de pilotage. La smart city, ou « ville intelligente », utilise ces technologies pour améliorer la gestion et la qualité des services urbains. Par une meilleure utilisation de l’ensemble des flux – organisation des secours, optimisation de la mobilité et du trafic routier, éclairage public, ramassage des déchets, … – ces produits et solutions réduisent l’impact environnemental de chacune de ces activités. A titre d’illustration, le secteur des transports couvre, à lui seul, 32% de la consommation d’énergie .

Avec 44% des consommations d’énergie, le secteur du bâtiment constitue également un gisement majeur d’économie. Le recours aux électrotechnologies, dans les domaines résidentiel, tertiaire ou industriel. Il permet ainsi aux usagers de maitriser leur consommation d’énergie tout en alliant confort, sécurité, maintien à domicile et bien-être. Autoproduction et stockage de l’énergie, éco-conception, mutualisation des équipements…

“Tout en accompagnant l’évolution de notre économie vers un modèle bas-carbone, ces industries génèrent de la richesse et peuvent contribuer à la création de près de 50000 emplois sur notre territoire à l’horizon 2020”, affirme Gilles Schnepp.

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