Lacroix Electronics met l’accent sur l’international

Le 25/11/2013 à 11:27 par Didier Girault

Présent en France, en Allemagne, en Pologne et en Tunisie, ce sous-traitant en électronique propose des services de conception et de fabrication tant pour des grandes séries de matériels que pour des petites séries de produits complexes.

Lacroix Electronics exposait au Midest (Villepinte, du 19 au 22 novembre 2013). Nous avons rencontré François Beauxis (photo), son nouveau directeur général, qui nous a indiqué que la société insiste sur son développement à l’international.

Lacroix Electronics est déjà bien implanté en Europe. En Allemagne, à Willich, le groupe dispose d’un bureau d’études et d’un centre de production où travaillent 150 personnes (une dizaine en études). Il y fabrique notamment pour l’industriel, la domotique et l’aéronautique et défense. Willich opère également avec un site partenaire basé en Roumanie, à Urziceni.

En Pologne, à Kwidzyn, Lacroix dispose d’une usine dédiée aux grandes séries ; l’entreprise y fabrique pour les domaines de l’automobile, de la domotique et de l’industriel. Dernièrement, de nouveaux bâtiments y ont été construits augmentant de près du tiers la surface allouée à la fabrication. «La production de Kwidzyn enregistre une croissance importante au 2ème semestre 2013», note M. Beauxis. Le chiffre d’affaires annuel du site polonais dépasse la centaine de millions d’euros (pour un total de presque 180 M€).

La production de Lacroix Electronics s’appuie également sur un site tunisien basé à Zriba (environ 600 personnes) qui « livre des clients installés en Tunisie et réexporte une partie de sa production en France ».  Enfin, n’oublions pas l’usine de Saint Pierre de Montlimart dédiée aux petites séries de produits complexes.

5 bureaux d’études

Outre la production, Lacroix propose des services en études et développements de produits électroniques. Le groupe dispose à cet effet de 5 centres de conception de matériels : quatre en France (Vern-sur-Seiche près de Rennes, Quimper, Ramonville près de Toulouse et Fontaine près de Grenoble) et un en Allemagne (Willich déjà cité).

Ramonville travaille notamment pour l’aéronautique, Vern sur Seiche pour le médical et l’industriel, Fontaine pour la domotique alors que Quimper, ex centre TES, est spécialisé dans les questions mécaniques. En outre, « nous avons des partenariats avec des bureaux d’études locaux et de grandes entreprises quand les études nécessitent l’intervention de spécialistes de domaines très pointus », remarque François Beauxis.

 

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