Pixium Vision lève 15 M€ lors d’un tour de financement mené par Sofinnova Partners

Le 25/11/2013 à 18:19 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Pixium développe un système d’implants rétiniens pour restaurer la vision de patients aveugles. Bpifrance, via le fonds InnoBio, participe au financement

Pixium Vision, qui développe des implants rétiniens électroniques pour d es personnes ayant perdu la vue, a levé 15 M€ lors de l’extension d’un tour de table. Le financement a été mené par Sofinnova Partners, qui devient le premier actionnaire, avec le soutien actif de Bpifrance , via le fonds InnoBio, aux côtés des investisseurs existants Omnes Capital et
Abingworth LLP.

A cette occasion, Antoine Papiernik, de Sofinnova Partners, et Chahra Louafi, de Bpifrance, rejoigne nt le Conseil d’administration de la société. Pixium a été co-cofondé par Bernard Gilly et José-Alain Sahel en novembre 2011 en étroite coopération avec l’Institut de la Vision, au sein du Centre Hospitalier National d’Ophtalmologie.

Les fonds levés vont permettre de poursuivre le développement de Iris, un dispositif d’implants rétiniens intelligents qui vise à permettre de recouvrer une vision proche de la normale pour les
personnes ayant perdu la vue suite à des troubles dégénératifs de l’œil comme la rétinopathie pigmentaire, les autres dystrophies rétiniennes ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Pixium s’appuie sur les dernières découvertes et les avancées scientifiques dans les domaines du traitement neuronal, de la microélectronique et de l’informatique.

Les systèmes Iris comprennent un implant intraoculaire placé dans l’œil du patient. Le patient porte une paire de lunettes dotéed’une mini-caméra intégrée et d’un émetteur sans fil. Les lunettes sont connectées à un ordinateur de poche, de la taille d’un smartphone, qui traite les images prises par la caméra en les convertissant en un signal que les lunettes transfèrent à l’implant rétinien pour stimuler les cellules ganglionnaires, qui envoient un signal au cerveau via le nerf optique afin de produire une image.

Le patient suit un programme de rééducation qui apprend à son cerveau à interpréter les signaux émis par l’implant. Le système le plus avancé, IRIS1, est entré en essai clinique en avril 2013. Les résultats sur les premiers patients implantés sont attendus courant 2014 et seront à la base d’une demande de marquage CE.

Les fonds levés seront aussiutilisés pour développer les prochaines générations du système Iris, dont le potentiel d’amélioration de la vision est encore plus grand, pouvant permettre aux patients d’accéder à une autonomie de vie bien supérieure au quotidien.

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