Global Vision envisage de reprendre le site de LFoundry à Rousset

Le 13/01/2014 à 21:54 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Guy Paillet, le directeur général de Global Vision, une entreprise basée aux Etats-Unis qui commercialise des logiciels d’interface homme-machine pour la supervision et l’hypervision industrielles, a affiché son intérêt pour le site LFoundry de Rousset. Selon lui, il faut réunir “au minimum 10 millions d’euros” pour ce projet.

Dans une interview au journal “La Provence”, Guy Paillet, le directeur général de Global Vision, une entreprise basée aux Etats-Unis qui commercialise des logiciels d’interface homme-machine pour la supervision et l’hypervision industrielles, a affiché son intérêt pour le site LFoundry de Rousset, en liquidation judiciaire depuis le 26 décembre dernier. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait cependant obtenu un sursis de trois mois pour évaluer la crédibilité d’une éventuelle offre de reprise de l’outil industriel de ce site.

Guy Paillet propose de transférer une partie de sa production taiwanaise à Rousset “pour parer au plus pressé”, avant de développer des “brevets communs” avec sa société, qui aurait des projets de collaboration avec la fonderie de Rousset.

Selon cet industriel cité par le quotidien régional, il faut réunir “au minimum 10 millions d’euros” pour ce projet. La communauté d’agglomération du pays d’Aix (CPA) a validé, le 11 janvier dernier, le principe d’une aide financière exceptionnelle, nécessaire au maintien en état de l’outil de production de l’entreprise. Cette aide serait adossée au soutien de l’Etat.

Elle doit permettre, après la liquidation judiciaire de l’entreprise, de maintenir l’usine en état de fonctionnement pendant les 3 mois de sursis dont elle dispose, afin d’éviter qu’elle ne se dégrade.

L’usine de Rousset, emploie 613 salariés, dont 153 viennent de quitter l’entreprise dans le cadre d’un “plan de sauvegarde de l’emploi”.

Le montant nécessaire pour maintenir en état l’usine est évalué par les syndicats entre 1 et 1,5 million d’euros par mois avec une quarantaine de salariés, alors que l’entreprise ne disposait au moment de sa liquidation que de 800 000 euros dans ses caisses.

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