Asteelflash fabriquera en France les compteurs Linky conçus par Iskraemeco

Le 04/07/2014 à 9:48 par Didier Girault
Harp Communication

Ce sont les sites de Langon et de Redon qui produiront ces compteurs. Reste à savoir quelle part du gâteau reviendra à l’alliance Iskraemeco-Asteelflash ?

Le sous-traitant en électronique Asteelflash et le spécialiste slovène des compteurs électriques Iskraemeco viennent de signer un accord pour la production en France des compteurs communicants Linky.

« Pour répondre à ce projet, Iskraemeco et Asteelflash étudient depuis 3 mois, la solution optimale pour fabriquer ce produit en France », révèle Gilles Benhamou, président d’Asteelflash.

En effet, ERDF devrait annoncer à la fin juillet, son choix parmi les acteurs ayant participé au projet pilote Linky : l’américain Itron qui a prévu de fabriquer sur son site de Chasseneuil-du-Poitou (86), le suisse Landys+Gyr qui dispose d’une usine à Montluçon (03) et Iskraemeco qui a annoncé hier qu’il s’appuierait sur les capacités de production d’Asteelflash à Langon (Ille-et-Vilaine), site fort de 200 personnes et Sainte-Marie près de Redon (Ille-et-Vilaine), usine s’appuyant sur 120 personnes.

« Nous n’imaginons pas d’être exclus du marché », remarque Gilles Benhamou cité par “Le Télégramme”.

Plutôt que de choix, il s’agirait donc de la répartition entre les trois acteurs précités, des 35 millions de compteurs Linky à produire dans les six années à suivre.

La création d’une centaine d’emplois

Asteelflash espère au moins 25% de celles-ci. « En tablant sur 25% de part de marché accordée à Iskraemeco, nous devrions créer de 70 à 100 emplois», indique ainsi  M. Benhamou cité sur le site Usinenouvelle.com.

Dans la pratique, ERDF a prévu de commander une première série de 3,5 millions d’unités sur la période couvrant le 2è semestre 2014 et l’année 2015. Ensuite, le volume de commandes dépassera les 6 millions d’unités par an.

Asteelflash prévoit la fabrication des cartes électroniques à Langon et l’assemblage des compteurs à Sainte-Marie distant de 16 km de Langon.

Cette activité permettrait à Sainte-Marie de survivre puisque, selon l’Usine Nouvelle, Asteelflash avait prévu de fermer ce site et de regrouper toutes les activités bretonnes de la société à Langon.

Asteelflash s’appuie sur 5700 personnes disséminées dans 18 sites dans le monde. En 2012, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 805 millions de dollars.
 

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