Naissance d’une start-up française dédiée aux photodétecteurs organiques

Le 08/06/2010 à 15:47 par La Rédaction

ISORG, c’est son nom, a été fondée le 21 mai dernier suite à un essaimage du CEA-Liten de Grenoble. Elle vise la production dès 2013 de photodétecteurs organiques à base d’un procédé de fabrication par impression. ISORG (Organic Image Sensor) est le nom d’une start-up grenobloise fraîchement créée (création officielle le 21 mai dernier). Issue d’un essaimage du CEA-Liten (Laboratoire d’innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux) de Grenoble, cette jeune pousse est spécialisée dans les photodétecteurs et capteurs d’images en électronique polymère imprimable.

Rencontré par le plus grand des hasards lors du Cien la semaine dernière, sur le stand du Gixel dont ISORG est déjà membre, Laurent Jamet, l’un des trois fondateurs de la société qui en est également le responsable du business development, nous a exposé les ambitions de sa société. “Nous avons en main les clés pour devenir une société pionnière et un leader mondial dans le domaine des photodétecteurs et capteurs d’images de grande surface et de hautes performances : une technologie de rupture, un positionnement unique et un fort potentiel industriel“, indique-t-il. Et M. Jamet de préciser : “l’électronique polymère imprimable permet d’offrir des fonctionnalités encore non offertes par les solutions en silicium, comme la possibilité de faire des capteurs d’images de grande surface (30×30 cm), à base d’une matrice de photodiodes organiques, qui soient à la fois fins, conformables, peu onéreux, tout en étant performants car notre technologie permet de couvrir les spectres visible et proche infrarouge grâce à des matériaux dérivés du photovoltaïque polymère“.

Pour l’heure, ISORG compte trois membres, à savoir Jean-Yves Gomez (Pdg), Laurent Jamet(responsable business developmement) et Emmanuel Guérineau (directeur financier) qui constituent le trio fondateur de la société. Mais cette dernière envisage de recruter rapidement du personnel dont plusieurs ingénieurs. La société s’appuie également sur 20 personnes du Liten qui dispose d’une petite ligne de prototypage dédiée.

La feuille de route de la société prévoit la réalisation de démonstrateurs fonctionnels dès cette année et le lancement d’une production de photodétecteurs sous forme de barrettes de pixels pour 2013. L’année suivante devrait marquer le lancement de la production de matrices de pixels pour la capture d’images de grande surface.

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