Aryballe Technologies accueille le japonais Asahi Kasei à son capital

Le 16/11/2016 à 13:53 par Jacques zzSUEAYGhcIE

L’arrivée d’un nouvel investisseur stratégique, qui boucle le 1er tour de table, va permettre à l’entreprise de financer sa croissance, d’industrialiser et commercialiser son produit NeOse mais également de lancer son internationalisation.

En juin dernier, la société de capital-risque Innovacom, avait annoncé son investissement, via son fonds Technocom 2, dans la société Aryballe Technologies dans le cadre d’un premier tour de table de 2, 6 millions d’euros (investissement réalisé auprès d’Innovacom, du CEA-CNRS via le CEA Investissement, du Hardware Club, d’un Family Office et de Bruno Maisonnier via son holding personnel).

La start-up, à l’origine du premier capteur olfactif universel, vient d’annoncer l’entrée à son capital du groupe japonais Asahi Kasei (17,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 32821 collaborateurs au 31 mars 2016).

Séduit par la technologie développée par Aryballe, le groupe asiatique, qui a investi un ticket d’un demi-million d’euros, permet à Aryballe Technologies de boucler cette première levée de fonds qui atteint ainsi globalement 3,1 millions d’euros.

Ce 1er tour et l’arrivée de ce nouvel investisseur stratégique vont permettre à l’entreprise de financer sa croissance, d’industrialiser et commercialiser son produit NeOse mais également de lancer son internationalisation.

Fondée en 2014, Aryballe a réalisé une véritable prouesse scientifique et technique : mesurer l’odeur. En créant Aryballe, Tristan Rousselle, Delphine Pau, Thierry Livache et Sam Guilaumé souhaitaient tout d’abord apporter une solution aux personnes atteintes d’anosmie, un trouble de l’odorat qui touche 1 à 2% de la population et 15% dans le segment des personnes âgées et qui représente un marché estimé à 1 milliard de dollars d’ici à 2020.

Deux ans après sa création, Aryballe a mis au point NeOse : le premier capteur d’odeurs universel qui imite les récepteurs olfactifs humains. Ce dispositif portatif, qui tient dans la main, aspire les odeurs via un ventilateur. Les molécules vont ensuite venir se fixer, par affinité, à la surface de nano-capteurs embarqués. Ce sont ces derniers qui imitent les récepteurs olfactifs humains. Une fois les molécules des odeurs fixées, une photo est saisie de manière à transformer l’odeur en signature visuelle sous forme de code barre. Les informations collectées sont alors envoyées, grâce à une puce microélectronique, vers la base d’odeurs d’Aryballe en constante progression, puis analysées pour trouver l’odeur associée à la signature visuelle.

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