Nanosatellites, maxi-enjeux

Le 21/09/2017 à 10:49 par Frédéric Rémond

  

Et si les satellites devenaient des appareils électroniques comme les autres ? La vogue des nanosatellites, un segment qui devrait peser 800 millions de dollars par an au cours de la prochaine décennie selon la société d’analyse Euroconsult, plaide pour une remise à plat complète de la conception et de la fabrication des satellites. Parmi leurs débouchés figurent l’observation terrestre et spatiale, mais aussi l’extension de la couverture internet dans des zones aujourd’hui mal desservies par les réseaux filaires.
Mais pour atteindre les objectifs de prix, d’encombrement et de poids (typiquement moins de dix kilos, sachant que le coût de lancement d’un satellite est grosso modo proportionnel à son poids) de ces petits appareils, c’est toute la filière électronique qui doit se mettre à jour et apprendre à concevoir des applications électroniques en utilisant au maximum des composants sur étagère. En témoigne le lancement par un spécialiste des composants spatiaux comme Intersil de gammes de circuits encapsulés en boîtiers plastiques et supportant les radiations rencontrées en basse orbite, à un coût bien moins élevé que les composants durcis classiques. La France n’est pas en reste, à l’image du Cnes qui met actuellement en place une filière hexagonale centrée sur le groupe Nexeya.

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