Objets connectés pour le bien-être et le sport : le marché français quintuplerait entre 2014 et 2016

Le 24/02/2015 à 11:39 par Didier Girault
Withings

L’étude Xerfi indique que ce marché devrait passer de 60 millions d’euros en 2014 à 290 millions d’euros en 2016.

En France, le marché des objets connectés pour le bien-être et le sport (montres connectées, traqueurs d’activité, objets connectés dédiés au sport et appareils connectés d’auto-mesure) devrait passer de 60 millions d’euros en 2014 à 290 millions d’euros en 2016, selon une étude Xerfi.

Le segment des montres connectées tirerait la croissance de ce marché : il représenterait 270 millions d’euros en 2016 contre 27M€ en 2014. Toutefois, l’étude prévoit qu’en 2016, ce segment inclura les fonctions aujourd’hui dévolues aux traqueurs d’activité (marché de 20 M€ en 2014).

Les ventes d’appareils connectés d’auto-mesure (tensiomètres, thermomètres et balances) devraient, pour leur part, enregistrer une hausse de presque 80%, passant de 7M€ en 2014 à 12,5M€ en 2016.
Enfin, le chiffre d’affaires en objets connectés destinés au sport ne progresserait que de 25% entre 2014 et 2016, passant de 6M€ à 7,5M€.

« Les objets connectés ne seront pas le marché de masse espéré et resteront une juxtaposition de marchés de niches aux dynamiques et caractéristiques différentes », prévient Xerfi dans son étude. « En effet, ces objets intelligents sont des améliorations de produits déjà existants avec de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux usages », comme le suivi et le partage des données de mesure via smartphone dans le cas de la balance connectée.

Au plan de la production, Xerfi note une confrontation entre les fabricants traditionnels – qui bien que possédant l’expérience du marché et une image de marque, devront faire évoluer leurs gammes de matériels vers une offre high tech – et les nouvelles start-up des objets connectés – qui, selon Xerfi, doivent miser sur des produits de luxe ou chercher à imposer la distribution de leurs produits dans les grandes surfaces ou les pharmacies.
Ces dernières devront aussi « s’imposer au cœur de l’écosystème de la télésanté », ce qui suppose une bonne maîtrise des normes et des réglementations de ce domaine.

Pour davantage d’informations, voir le site de Xerfi : www.xerfi.fr
 

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