Valeo, PSA, Safran et le CEA premiers déposants de brevets en France en 2018

Le 05/04/2019 à 13:00 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Plus de 1000 demandes de brevets ont été déposées par Valeo et PSA, Soitec est en tête du top 10 dans la catégorie ETI et Supergrid Institute domine le classement des déposants dans la catégorie PME.

Parmi les 50 premiers déposants de brevets de l’édition 2018 du palmarès des déposants de brevets auprès de l’INPI, figurent les principaux groupes industriels français qui investissent dans l’innovation, mais aussi 12 organismes de recherche publique, 11 entreprises étrangères et 2 entreprises de taille intermédiaire.

« Ce palmarès souligne la force de l’industrie française, avec des champions au plan mondial, notamment dans les secteurs de l’automobile, du transport ferroviaire, de l’aéronautique et de l’énergie, mais aussi de l’électronique et de la chimie. Il montre aussi clairement le poids de la recherche publique et l’intérêt de poursuivre le travail engagé par l’Etat pour accentuer la collaboration entre laboratoires de recherche et entreprises. Je me réjouis par ailleurs de la présence de deux entreprises de taille intermédiaire dans le top 50, ainsi que de la présence de PME », a commenté Pascal Faure, Directeur général de l’INPI.

Le top 4 reste inchangé, avec plus de 1000 demandes de brevets publiées par Valeo et PSA. Le groupe Valeo reste à la première place avec 1355 demandes de brevets publiées (contre 1110 en 2017). PSA est au deuxième rang, passant de 1 021 demandes publiées en 2017 à 1 074 en 2018. La troisième place est occupée par Safran avec 783 demandes publiées (795 demandes publiées en 2017). Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) conserve la quatrième place avec 674 demandes publiées en 2108 (684 en 2017).

2 entreprises de taille intermédiaire dans le Top 50

En 2018, tout comme en 2017, deux entreprises de taille intermédiaire (ETI ) figurent parmi les 50 premiers déposants de brevets à l’INPI : Soitec, spécialiste de la production de matériaux semi-conducteurs, qui, après 2 ans d’absence, était revenu dans le Top 50 l’an dernier, et qui conserve cette année sa 46e place (29 demandes publiées) et l’équipementier Trèves qui fait son entrée à la 48e place (28 demandes publiées).

Les plus fortes progressions sont à mettre au crédit d’Alstom, qui passe de 101 demandes de brevets publiées en 2017 à 131 en 2018 (+30 %, ce qui le fait passer de la 20e à la 17e place), Air Liquide avec 126 demandes publiées en 2017, contre 161 en 2018 (+ 28 % et + 3 places, à la 15e en 2018), Valeo : 1 110 demandes publiées en 2017 contre 1355 en 2018 (+ 22 %), Michelin : 285 demandes publiées en 2017, 332 en 2018 (+16 % et + 1 place), Arkema : 142 demandes publiées en 2017, 165 en 2018 (+16 % et + 1 place).

Toujours parmi les 20 premiers déposants, les baisses les plus importantes en 2018 concernent deux entreprises allemandes Robert Bosch, passant de 193 demandes publiées en 2017 à 114 en 2018 ( 41%) qui passe de la 11e à la 19è place et Continental, passant de 140 à 120 demandes publiées (-14 %) de la 16è à la 18è place.

La mécanique est, comme en 2017, le principal domaine technologique d’innovation des entreprises françaises du palmarès 2018. Elle représente 47 % des demandes de brevets, avec 7 016 demandes (6714 en 2017). Les 20 principaux déposants sont à l’origine de plus de la moitié d’entre elles (56 %). Le poids de ce domaine est le reflet du tissu industriel français, qui compte de nombreux acteurs dans la construction automobile, dans l’aéronautique et dans l’énergie notamment.

Le domaine de l’électronique/électricité est le 2e secteur dans lequel la France a déposé le plus de demandes de brevets en 2018 (27 %, soit 3973 demandes en 2018, contre 3956 en 2017).

La première place du top 10 des PME revient quant à elle à l’institut de transition énergétique (ITE) SuperGrid Institute, financé en partie dans le cadre du programme « Investissements d’avenir ».

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