Une stratégie industrielle pour une Europe verte et numérique, compétitive à l’échelle mondiale

Le 11/03/2020 à 12:15 par Jacques zzSUEAYGhcIE

La stratégie industrielle de l’Europe vise à soutenir tous les acteurs de l’industrie européenne, y compris les grandes et les petites entreprises, les jeunes entreprises innovantes, les centres de recherche, les prestataires de services, les fournisseurs et les partenaires sociaux.

La Commission vient de présenter une stratégie visant à aider l’industrie européenne à mener la double transition vers la neutralité climatique et le leadership numérique. Cette stratégie a pour objectif de stimuler la compétitivité de l’Europe et son autonomie stratégique alors que l’on constate un glissement des plaques géopolitiques et un renforcement de la concurrence mondiale.

Elle vise à soutenir tous les acteurs de l’industrie européenne, y compris les grandes et les petites entreprises, les jeunes entreprises innovantes, les centres de recherche, les prestataires de services, les fournisseurs et les partenaires sociaux. Une stratégie spécifique pour les PME vise à réduire la bureaucratie et à aider les nombreuses PME européennes à exercer leurs activités au sein du marché unique et au-delà, à accéder au financement et à contribuer à jouer un rôle moteur dans la transition numérique et verte.

Pour maintenir la primauté industrielle de l’Europe, une nouvelle stratégie industrielle contribuera à la réalisation de trois grandes priorités : préserver la compétitivité mondiale de l’industrie européenne et des conditions de concurrence équitables, tant sur son territoire que dans le monde entier, rendre l’Europe climatiquement neutre d’ici à 2050 et façonner l’avenir numérique de l’Europe.

La stratégie définit les principaux moteurs de la transformation industrielle de l’Europe et propose un ensemble complet d’actions futures, notamment: un plan d’action en matière de propriété intellectuelle visant à préserver la souveraineté technologique, à promouvoir des conditions de concurrence équitables au niveau mondial, à mieux lutter contre le vol de propriété intellectuelle et à adapter le cadre juridique aux transitions verte et numérique.

Nous avons besoin d’une concurrence loyale, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Union européenne. En plus de tirer le meilleur parti de sa panoplie de mécanismes de défense commerciale, la Commission adoptera, d’ici à la mi-2020, un livre blanc qui se penchera sur les effets de distorsion causés par les subventions étrangères au sein du marché unique et abordera la question de l’accès des entreprises étrangères aux marchés publics et aux financements de l’Union européenne. La question des subventions étrangères sera traitée dans une proposition d’instrument juridique en 2021. Cela ira de pair avec les travaux en cours visant à renforcer les règles mondiales en matière de subventions industrielles au sein de l’Organisation mondiale du commerce, ainsi qu’avec des actions visant à remédier au manque de réciprocité dans l’accès aux marchés publics dans les pays tiers.

Des mesures globales visent à moderniser et à décarboner les industries grosses consommatrices d’énergie, à soutenir les industries de la mobilité intelligente et durable, à promouvoir l’efficacité énergétique et à garantir un approvisionnement suffisant et constant en énergie à faibles émissions de carbone à des prix compétitifs.

Une alliance pour l’hydrogène propre, destinée à accélérer la décarbonation de l’industrie et à maintenir la primauté industrielle, suivie par des alliances sur les industries à faibles émissions de carbone, les nuages et plateformes industriels ainsi que les matières premières, est prévue.

Outre un ensemble complet d’actions, tant horizontales que concernant des technologies spécifiques, la Commission analysera de manière systématique les risques et les besoins des différents écosystèmes industriels. Dans le cadre de cette analyse, la Commission travaillera en étroite collaboration avec un forum industriel inclusif et ouvert, qui sera mis en place d’ici septembre 2020, et qui sera composé de représentants de l’industrie, y compris des PME, de grandes entreprises, des partenaires sociaux, de chercheurs, ainsi que des Etats membres et des institutions de l’Union européenne.
 

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