Thales Alenia Space signe un contrat avec l’Agence spatiale européenne pour relancer le développement d’un rover européen pour l’exploration de la planète rouge dans le cadre de la mission ExoMars 2028. D’un montant total de 522 millions d’euros, ce contrat couvre le développement du module de rentrée, descente et atterrissage EDLM (entry, descent and landing module) et les activités de maintenance et mise à niveau des véhicules déjà fabriqués pour la mission de 2022. Le consortium comprend aussi Airbus Defence and Space au Royaume-Uni pour le rover et les systèmes mécanique, thermique et propulsif de la plateforme d’atterrissage. ArianeGroup concevra le bouclier avant et la protection thermique de la capsule de rentrée, OHB le module de transfert, et Altec le centre de contrôle des opérations du rover. Les équipes de Thales Alenia Space en France s’occuperont de développer une partie de la capsule de rentrée (le bouclier arrière) et son parachute, tandis que Thales Alenia Space en Suisse fournira les caméras et l’unité électronique de commande des rétrofusées du module d’atterrissage. En outre, Thales Alenia Space en Espagne se charge de l’actuator drive electronics (ADE) du rover. Enfin, le rover sera équipé d’une foreuse développée par Leonardo pour effectuer des carottages jusqu’à deux mètres de profondeur. Les propriétés chimiques, physiques et biologiques des échantillons collectés seront analysées directement sur site par un mini-laboratoire embarqué développé par Thales Alenia Space. L’un des objectifs de la mission ExoMars 2028 sera de détecter la présence d’éventuelles bactéries souterraines, vivantes ou fossilisées, qui seraient la preuve d’une vie existante ou antérieure sur Mars.