Microchip améliore la précision des ses ampli op à dérive nulle

Le 21/01/2019 à 11:15 par Philippe Dumoulin

L’architecture à dérive nulle auto-correctrice du MCP6V51 se traduit par une faible tension de décalage, dont la dérive est limitée à ±36 nV/°C. Cet amplificateur opértaionnel inclut par ailleurs un filtre IEM.

Avec le MCP6V51, Microchip introduit un amplificateur opérationnel à dérive nulle garantissant une grande précision de mesure dans les environnements exploitant des capteurs, tout en minimisant l’influence des sources d’interférences haute fréquence. A cet effet, au niveau de ses entrées, ce circut incorpore un filtre IEM passe-bas de protection contre ces phénomènes indésirables et imprévisibles, de plus en plus préoccupants compte tenu de la prolifération des capteurs et systèmes sans fil Wi-Fi, Bluetooth ou autres.

L’architecture à dérive nulle autocorrectrice du MCP6V51 se traduit par une tension de décalage en continu limitée à ±15µV (max.). Cette dernière est affectée d’une dérive de seulement ±36nV/°C (max.) entre -40°C et +125°C. Choix tout indiqué pour les applications en rapport avec les automates industriels, le contrôle de processus et la gestion technique des bâtiments, cet ampli op Cmos est également caractérisé par une large plage de tensions de fonctionnement, celle-ci allant de 4,5V à 45V. Parmi ses autres caractéristiques statiques et dynamiques : un gain en boucle ouverte de 140 dB, un produit gain-bande de 2 MHz, un slew rate de 1,2 V/µs, une densité spectrale de bruit de 10,2 nV par racine de hertz à 1 kHz, la quasi-absence de bruit en 1/f, d’excellents taux de réjection de mode commun (CMRR) et d’alimentation (PSRR), un courant de repos de 470 µA… Ajoutons le comportement rail-à-rail en sortie et la stabilité au gain unité.

Le MCP6V51 est actuellement disponible en boîtiers SOT-23 et MSOP, à 5 et 8 broches, respectivement. Par lot de 10 000 pièces, son prix unitaire démarre à 0,98$ pour la version SOT-23.

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