Le prix des mémoires Dram est orienté à la baisse. Faut-il en déduire que la pénurie de composants touche à sa fin ? Pas forcément. Les alternances de pénuries et de surproductions de mémoires Dram et flash ne sont pas parfaitement corrélées à celles du reste de l’industrie des semi-conducteurs. Toutes répondent à la demande générale en composants, qui a été forte depuis le début de la pandémie (en informatique notamment), mais les mémoires, elles, ne sont plus guère fabriquées que par quatre sociétés (Samsung, SK Hynix, Micron et Kioxia/Western Digital) qui disposent de leurs propres usines et ont recours à des process particuliers : les files d’attente chez TSMC ne les concernent pas. Maintenant que les foyers et les entreprises se sont rééquipés en PC, le ralentissement de la demande de Dram, qui fait fondre les stocks et baisser les prix, va permettre de voir si les extensions opérées par le quatuor ces deux dernières années ont été bien dimensionnées, ou si un sévère pic de surproduction les attend.
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