Près de 126 millions de milliards d’opérations par seconde : c’est la nouvelle puissance de calcul du supercalculateur Jean Zay, hébergé et opéré par l’Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (IDRIS) du CNRS. La machine a en effet été dotée d’une quatrième extension, produite par le constructeur français et européen Eviden, qui multiplie par quatre ses capacités. Elle dispose également de plus d’espace stockage, celui-ci atteignant désormais les 100 pétaoctets.
Opérationnel depuis 2019, ce supercalculateur a bénéficié de plusieurs extensions successives afin de soutenir la demande croissante en intelligence artificielle. Plusieurs milliers de projets de recherche ont déjà utilisé gratuitement ses ressources. Ses nouvelles capacités serviront à faire avancer la recherche dans divers domaines : recherche biomédicale, analyse de données astronomiques, conduite autonome, conception de nouveaux matériaux, nouvelles énergies, agriculture, aide à la décision, culture, etc.
Ce mastodonte de 100 tonnes est très énergivore, mais aussi l’un des supercalculateurs les plus éco-efficaces d’Europe, grâce aux GPU fournis par Nvidia et à un système de refroidissement par eau tiède (32°C). De plus, la chaleur résiduelle de l’installation est récupérée pour chauffer quelque 1500 foyers sur le plateau de Saclay.