Si l’impression 3D est une technologie en plein essor, elle n’est pas dénuée de risques : l’impression FDM (par dépôt de fil fondu) et l’impression résine peuvent libérer des particules fines (PM), des composés organiques volatils (COV) et d’autres polluants qui s’accumulent au fil du temps dans les espaces clos. Ainsi, la qualité de l’air ambiant peut très vite s’avérer médiocre et dangereuse pour les opérateurs.
Des moniteurs de qualité de l’air existent dans le commerce, mais les résultats varient considérablement d’un capteur à l’autre. C’est pourquoi 3DFixie, une jeune entreprise new-yorkaise, a développé un moniteur spécifiquement conçu pour l’impression 3D. Le 3D Print Sensor embarque un capteur professionnel SEN66, qui mesure en temps réel : les COV, le CO2, la température, l’humidité, les oxydes nitriques, les PM1.0 et les PM2.5. Ces données sont affichées sur un écran tactile LCD intégré, sans qu’aucune connexion Wi-Fi ou application ne soit nécessaire.
En outre, ce dispositif interagit avec d’autres appareils : il est possible de définir des seuils personnalisés, au-delà desquels les systèmes de ventilation ou les purificateurs d’air seront activés automatiquement.
Le projet fait actuellement l’objet d’une campagne de financement sur Kicksarter. Les capteurs entreront en production dès la fin de la campagne.
