Le conseil d’administration du groupe Actia a acté la séparation des fonctions de président et de directeur général, conformément aux statuts de la société.
Elle devrait au plus tard, se concrétiser le 19 décembre, à l’échéance du mandat de CEO de Jean-Louis Pech. Celui-ci préside toujours le conseil d’administration et, « fort de sa connaissance approfondie des secteurs, des clients, des métiers et des équipes, il continuera à contribuer à la définition des orientations stratégiques et industrielles d’Actia et à veiller à la qualité de sa gouvernance, en étroite collaboration avec la direction générale ». Dans cette perspective, le 15 décembre, Walid Rouis a été nommé directeur général d’Actia Group. Dans les rangs du Toulousain depuis 2007, Walid Rouis avait rejoint sa direction le 1er janvier 2025 en tant que directeur général délégué chargé des opérations – aux côtés de Catherine Mallet, directrice générale déléguée pour les finances et la communication, et de Jean-François Calmels, responsable de la responsabilité sociétale de la société.
Ingénieur diplômé de l’Enseirb-Matmeca de Bordeaux en 2001, Walid Rouis a débuté sa carrière comme chef de projet dans le domaine de l’électronique embarquée avant de rejoindre Actia. Dès 2011, il a pris la direction générale d’Actia Engineering Services, centre de R&D dans le domaine des architectures électroniques et logicielles, et structuré en division depuis 2024. Enfin, en 2018, il a créé l’entité commerciale Actia Africa.
Par ailleurs, les actionnaires d’Actia Group ont approuvé la nomination de Denis Mercier et de Joëlle Pailloux en qualité d’administrateurs pour cinq ans. Le conseil d’administration compte désormais douze membres (sept femmes et cinq hommes) dont quatre sont indépendants, ainsi que deux administratrices représentant les salariés. Ces nominations élargissent les compétences et la diversité du conseil d’administration tout en contribuant à un meilleur échelonnement des renouvellements de mandat. Denis Mercier dispose d’une expérience stratégique acquise au plus haut niveau des forces armées, notamment comme Chef d’état-major de l’Armée de l’air, et Commandant suprême allié pour la transformation de l’Otan : « Il a dirigé et piloté des organisations complexes dans des contextes internationaux et technologiques sensibles afin de renforcer les capacités de défense et la coopération stratégique internationale ». Depuis 2018, il a également exercé des fonctions de direction dans l’industrie. Chez le Toulousain, il devrait apporter « un regard extérieur et avisé, éclairant les réflexions stratégiques du groupe sur des enjeux clés : souveraineté technologique, transformation numérique, résilience industrielle et rayonnement international ». En outre, Actia compte tirer parti de « son expertise et [de] sa connaissance du tissu économique aéronautique, dans le cadre de la stratégie de développement de la division Aerospace du groupe ».
Quant à Joëlle Pailloux, membre des familles actionnaires fondatrices et représentante de la troisième génération, elle assurera « la continuité de l’identité familiale et de l’indépendance que défend Actia, tout en contribuant au renouvellement de sa gouvernance ». Titulaire directe et indirecte d’une fraction du capital de la société, et « administratrice de la société LP2C, actionnaire de référence et holding animatrice, Joëlle Pailloux participe activement aux réflexions stratégiques des familles actionnaires et dispose d’une bonne connaissance des enjeux de gouvernance du groupe Actia. Par ailleurs, l’obtention récente de certifications académiques illustre son engagement à se tenir au fait des dernières pratiques en matière de management et de gestion d’entreprise, et ce, afin de contribuer activement aux travaux du Conseil ».