Selon une enquête de la Commission européenne, les entreprises de l’Union européenne occupant les premiers rangs en R&D s’attendent à une augmentation moyenne de leurs investissements dans ce domaine de 4% par an sur la période 2012-2014.
Selon une enquête de la Commission européenne, les entreprises de l’Union européenne occupant les premiers rangs en R&D s’attendent à une augmentation moyenne de leurs investissements dans ce domaine de 4 % par an sur la période 2012-2014. Les résultats de l’enquête montrent l’importance accordée par ces entreprises à la R&D, qu’elles considèrent comme un facteur déterminant pour leur croissance et leur prospérité futures en dépit des difficultés économiques actuelles. Les entreprises interrogées citent la R&D interne comme le principal moteur d’innovation, avant les études de marché et les activités connexes de préparation au lancement de nouveaux produits.
Interrogées sur l’incidence des politiques et facteurs externes sur leurs activités d’innovation, les entreprises répondantes ont mis en avant les importants effets positifs des incitations fiscales, des subventions nationales, du soutien financier de l’Union européenne et des partenariats public-privé à l’échelon national et au niveau de l’Union. Au contraire, un grand nombre d’entreprises voient dans la durée nécessaire pour obtenir la protection de droits de propriété intellectuelle et dans les coûts que requiert cette protection, les principaux facteurs ayant des répercussions négatives sur leurs activités d’innovation. Ce constat confirme l’importance d’un régime efficace de protection des droits de propriété intellectuelle pour stimuler les activités d’innovation des entreprises.
L’enquête porte aussi sur l’importance de différents moyens de partage des connaissances. La conclusion d’accords de collaboration avec d’autres sociétés apparaît comme le plus important d’entre eux. Les autres moyens de partage des connaissances que citent les entreprises actives dans des secteurs à forte intensité de R&D sont la prise de licences et la concession de licences à d’autres entreprises, puis les accords avec des établissements d’enseignement supérieur et d’autres organismes de recherche publics.
Les entreprises appartenant à des secteurs à moyenne ou faible intensité en R&D considèrent quant à elles que les accords avec des établissements d’enseignement supérieur et d’autres organismes de recherche publics sont plus importants que l’octroi et la prise de licences.