Photovoltaïque : le Conseil de Paris à la rescousse de Nexcis

Le 30/09/2015 à 11:16 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Le Conseil de Paris a émis le vœu que la ville de Paris puisse expérimenter la technologie de Nexcis sur l’un de ses bâtiments. Plus globalement, la mairie de Paris propose un appel d’offres groupé avec d’autres villes européennes.

Sur proposition de l’exécutif, la Conseil de Paris, réuni ce 30 septembre, a émis le vœu que la ville de Paris puisse examiner avec la société Nexcis les conditions d’une expérimentation de cette nouvelle solution technologique sur l’un de ses bâtiments. Nexcisn filiale d’EDF Energies Nouvelles, est un centre de R&D dans le domaine du photovoltaïque.

Plus globalement, la mairie de Paris propose l’initiative d’un appel d’offres groupé avec d’autres villes européennes pour le déploiement de panneaux solaires peu polluants dans les projets de construction ou de rénovation à venir, annonce le Comité de soutien aux salariés de Nexcis sur sa page Facebook.

Le 2 mars dernier, EDF avait annoncé un plan de cessation d’activité pour sa filiale photovoltaïque Nexcis, basé à Rousset (Bouches du Rhône), menaçant 120 emplois directs et indirects. Une décision qui avait suscité l’incompréhension des salariés au moment même où le gouvernement faisait la promotion de sa politique de transition énergétique.

Mobilisé, le personnel avait obtenu que la fermeture du site, initialement prévue le 31 juillet, soit reportée au 30 septembre et avait proposé un plan de sauvetage dans lequel les salariés de Nexcis seraient associés à Crosslux, une start-up qui travaille, elle aussi, depuis 2011, sur le développement d’un vitrage photovoltaïque.

Ce projet nécessite un budget de 25 millions d’euros. 25 millions d’euros. Des pourparlers ont été engagés avec Bpifrance qui serait prête à s’engager à hauteur de 5 millions d’euros. Une banque privée, dont le nom n’a pas été communiqué, suit le projet à hauteur de 5 millions d’euros. Mais ces deux éventuels partenaires ne dégageront les fonds que si les salariés trouvent les 15 millions d’euros restants. Il faut donc que l’Europe, les collectivités locales ou l’Etat mettent la main à la poche.

Par ailleurs, Les salariés demandent à Nexcis de leur céder pour un euro symbolique, pendant 3 ans, l’exploitation des actifs (bâtiments, équipements, exploitation des brevets). Une nouvelle proposition serait en cours d’élaboration pour trouver une solution à l’issue de ces trois ans, indique le collectif “Nexcis vivra” sur sa page Internet.
 

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