Le nouveau TOP500 mondial des supercalculateurs (édition de juin 2025) vient de paraître et montre que l’Europe continue sa progression en termes de calcul intensif, avec désormais 157 machines dans le célèbre classement. Pour comparaison, elle n’en détenait que 94 en novembre 2018. La création, à cette date, d’EuroHPC – l’entreprise commune pour le calcul à haute performance européen – n’est évidemment pas étrangère à cette croissance.
Avec cinq machines dans le top 10, dont trois sont détenues par EuroHPC, l’Europe devance les États-Unis et le Japon en nombre de machines. Le Jupiter Booster d’Eviden (793Pflop/s) occupe désormais la 4e place du classement. Il repose sur l’architecture BullSequana XH3000 à refroidissement liquide direct d’Eviden. La machine est installée sur le campus du Centre de recherche Jülich en Allemagne et est exploitée par le Jülich Supercomputing Centre.
Les superordinateurs Lumi (380Pflop/s) et Leonardo (241Pflop/s), situés respectivement en Finlande et en Italie, occupent les 9e et 10e places du classement. L’HPC6 (478Pflop/s) et l’Alps (435Pflop/s) conçus par Hewlett Packard Enterprise et hébergés respectivement par l’Italien Eni et le Centre national suisse de calcul intensif (CSCS) se trouvent, eux, en 6e et 8e position.
Le supercalculateur El Capitan, avec ses 1742Pflop/s, reste indétrônable au sommet du TOP500.