Malgré des contraintes, la demande de tests in situ des PCB représentera un marché de 1,1 milliard de dollars en 2022

Le 14/04/2022 à 11:30 par Arnaud Pavlik

Le cabinet d’études Fact.MR a publié une étude sur la demande et les ventes du marché mondial des tests in situ (in-circuit tests) des circuits imprimés. Selon elle, le marché mondial devrait atteindre près de 1,1 milliard de dollars en 2022, pour un TCAC (taux annuel de croissance composé) de 5%. Il était de 1Md€ en 2021. Ce chiffre serait porté à plus de 1,8Md€ en 2032.

Pour cette étude s’étalant de 2022 à 2032, le cabinet irlandais affirme que la région Asie-Pacifique va croître de façon significative, en raison de la hausse des ventes d’électronique grand public dans des pays comme l’Inde, la Chine et la Corée du Sud. De l’autre côté du Pacifique, l’Amérique du Nord devrait dominer le marché « en raison de l’expansion du secteur de l’automobile, de l’aérospatiale et de la défense aux États-Unis ». Sur la base des applications, le segment de l’électronique grand public devrait détenir une part maximale du marché, avec des ventes en croissance à un TCAC de 4,6%.

Ce marché sera stimulé par plusieurs éléments. En premier lieu, l’utilisation croissante des PCB dans l’électronique grand public, la téléphonie et les appareils IoT (Internet des objets). Fact.MR mentionne aussi l’adoption croissante des tests in situ pour détecter les perturbations électromagnétiques dans les composants électroniques, et concernera différentes industries, notamment les équipements médicaux et les systèmes de communication sans fil. La réduction des coûts de maintenance et la volonté d’améliorer la qualité des produits à travers l’identification des défauts des composants des PCB figure aussi au rang des motifs de croissance de ce marché. En outre, l’étude estime que l’utilisation croissante de la technologie d’interconnexion haute densité (HDI) pour l’assemblage de PCB « créera des opportunités lucratives pour les acteurs du marché des tests in-circuit ». L’étude souligne néanmoins deux contraintes, à savoir le manque de normalisation dans le protocole de connexion, qui devrait limiter la demande de tests in situ ; et, actualité oblige, la variation croissante des prix des matières premières utilisées dans ce type de tests et qui devrait en limiter les ventes dans les prochaines années.

Copy link
Powered by Social Snap