
“Ce résultat globalement positif tient au fait que l’activité de nos membres s’exerce principalement sur trois segments de marchés qui continuent à être bien orientés en France, à savoir l’aéronautique et la défense, les radiocommunications et le haut débit et enfin la recherche”, précise Benoît Neel, président du Simtec (photo).
En revanche, la contribution du secteur automobile au marché du test et de la mesure a baissé en 2012. Toutefois, la baisse a été moins importante que l’on aurait pu croire, les équipementiers automobiles continuant à avoir une activité soutenue, notamment grâce à leurs exportations.
Enfin, dans le domaine des équipements industriels, des disparités se font jour entre les orientations positives constatées du côté de l’industriel ou du nucléaire, la stabilité de la contribution du ferroviaire et les difficultés rencontrées dans les domaines des énergies renouvelables et des semi-conducteurs.
Pour 2013, même si certains secteurs d’activités comme les radiocommunications vont continuer à tirer le marché avec le déploiement de la 4G/LTE notamment, le Simtec se contente d'”espérer une stabilité du marché compte tenu du manque de visibilité actuel”, selon les termes de M. Neel. Le point positif reste que le secteur du test et de la mesure est transversal et se comporte généralement mieux que la moyenne du marché de l’industrie électronique dans son ensemble.
Nous reviendrons plus en détails sur les résultats du Simtec dans le numéro de mai de notre revue ElectroniqueS.