
“Mon rôle est clair“, déclare Laurent Cremer, “il consiste à promouvoir Cipurse, et tous les avantages apportés par ce standard qui en fait une alternative viable face aux solutions propriétaires actuelles“.
Rappelons que le standard de sécurité ouvert Cipurse vise à fournir des solutions aux besoins rencontrés par les autorités de transports locales et régionales en systèmes billettiques. Son mécanisme de sécurité avancée inclut un protocole cryptographique qui favorise une mise en œuvre rapide avec des protections contre les analyses de différences de charges électriques (DPA – Differential Power Analysis) et les analyses différentielles de faute (DFA – differential fault analysis). Cette mise en œuvre ne requiert pas d’équipements dédiés, ce qui élimine le recours à des contre-mesures logicielles et matérielles globales contre ces attaques.
Quant à l’OSPT, lancée en décembre 2010 par les sociétés Giesecke & Devrient, Oberthur, Infineon et Inside Contactless, son but est de définir un standard ouvert dédié aux applications sécurisées à base de smart card et de téléphones mobiles compatibles avec la technologie NFC dans les transports.