Egide a progressé au cours du premier semestre

Le 26/10/2023 à 7:50 par Arnaud Pavlik

Le spécialiste des boitiers hermétiques et des solutions de dissipation thermique pour composants électroniques sensibles Egide a rendu public ses résultats financiers pour le premier semestre.

Encourageants, ils font apparaître des ventes en hausse de 20% (soit 19,2 millions d’euros) par rapport au même semestre de 2022. La perte opérationnelle réduite de 74% – de 1,3M€ au 30 juin 2022 à 0,3M€ au 30 juin 2023 – est encore plus significative, à l’instar de la perte nette qui est passée de 2M€ à 0,3M€ dans les mêmes conditions.

Egide doit ces résultats à la demande croissante des marchés de la défense et de l’aérospatial, qui font l’objet d’un recentrage de la part du Français, lequel privilégie désormais « la profitabilité plutôt que la recherche de chiffre d’affaires à tout prix ». S’y ajoute une performance « accrue en augmentant les marges par client et par produit avec des hausses de prix et des coûts mieux maitrisés ». Egide mentionne également la stratégie de vente croisée (cross-selling) et la recherche de synergies internes. Résultat : tous les segments de marché sont en progression, à l’exception de l’hyperfréquence, stable. La croissance d’Egide provient essentiellement des marchés de l’imagerie thermique (+1,6M€), de la puissance (+0,6M€) et de l’optronique (+0,7M€).

Mais l’autre priorité demeure l’amélioration des finances, toujours fragiles. En effet, bien que le résultat opérationnel semestriel progresse pour Egide SA d’un semestre à l’autre (de -37000€ en 2022 à +155 000€ en 2023), la route semble encore longue du côté d’Egide USA dont la perte s’est établie à 124 000€. Pour ce faire, Egide a levé début septembre 2,6M€ de trésorerie via une augmentation de capital de 1,9M€ et un emprunt obligataire de 750 000€, qui doit être remboursé avant le 14 décembre 2023. Par ailleurs, le Vauclusien poursuit la modernisation de son usine à Bollène, avec l’installation durant l’été 2023 de plusieurs machines (presse, agglomération, poinçonnage, découpe, machine d’usinage à commande numérique, spectromètre de fluorescence X), soit un investissement de 1M€ (hors taxes) financé par crédit-bail.

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