Fonderie : l’Europe doit se hisser au niveau de la Corée du Sud ou des États-Unis

Le 08/09/2021 à 6:32 par Christelle Eremian

Thierry Breton s’est dit prêt à investir de l’argent public à la hauteur de ce qui se fait aux États-Unis, à Taïwan ou en Corée du Sud, pour concrétiser l’idée d’une fonderie européenne.

Le commissaire européen, Thierry Breton, y croit plus que jamais. Lundi, lors d’une visioconférence, il a défendu une nouvelle fois la nécessité pour l’Europe de produire des puces de technologies avancées, c’est-à-dire de moins de dix nanomètres. Pour cela, il compte mettre sur la table les fonds nécessaires pour «  réaliser ce projet, comme cela se fait aux États-Unis, en Corée du Sud et à Taïwan  ».
Il est vrai qu’à l’heure actuelle, les technologies avancées sont essentiellement maîtrisées par le Taïwanais TSMC et le Sud-Coréen Samsung.
«  Il faut que l’Europe soit présente dans les technologies de moins de 10 nanomètres   (…) . Car il faut se projeter dans les besoins nouveaux qui seront induits demain par des applications comme le véhicule connecté ou la 6G. Cela va avoir un grand impact sur les semi-conducteurs  », a-t-il déclaré.

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