Mercredi, l’association européenne de l’industrie des semi-conducteurs (ESIA) a organisé à Bruxelles un événement réunissant les acteurs clés de l’industrie et des pouvoirs publics afin de discuter de la stratégie européenne des puces.
Alors que la Commission européenne a lancé une consultation en vue de la révision de l’European Chips Act et que la coalition européenne des semi-conducteurs plaide pour un renforcement de ce programme, l’ESIA a tenu à rappeler son credo : le cadre politique doit évoluer pour que l’Europe puisse faire face à la concurrence mondiale, asseoir sa souveraineté technologique et encourager la résilience de la chaîne d’approvisionnement de puces.
« Les atouts de l’Europe – dans les domaines des capteurs, des microcontrôleurs, des semi-conducteurs de puissance et de l’IA de pointe – correspondent parfaitement aux besoins des principaux marchés finaux tels que les infrastructures et les applications d’IA, l’automobile, l’automatisation industrielle, la robotique, la connectivité, les infrastructures énergétiques, l’aérospatiale et la défense, a affirmé Frédérique Le Grevès, vice-présidente de l’ESIA et présidente de ST France. Si une deuxième loi européenne sur les puces électroniques nous aide à développer ces atouts, nous serons mieux placés pour jouer un rôle de premier plan dans les technologies clés qui sous-tendent la prochaine vague de croissance mondiale. »