
Les secteurs concernés vont des automatismes industriels au domaine de l’énergie en passant par l’aéronautique et le spatial, l’automobile, les transport ferroviaire, le médical et la défense.
L’objectif principal du consortium, en se basant sur une approche modulaire, est de proposer une standardisation d’API ouvertes, afin de favoriser l’émergence sur le marché de produits logiciel ou matériels de type COTS (composants sur étagère) pour les applications à très haut niveau de sûreté de fonctionnement.
Lors de la réunion de lancement du consortium, qui s’est tenue à Paris en mars dernier, “de nombreux industriels parmi lesquels Alstom Power, le Cnes, EADS, EDF R&D, Nexter, la SNCF, ont immédiatement trouvé un intérêt majeur à la création de ce consortium“, explique Christian Garnier, le président d’Arion. Au cours de cette même réunion, plusieurs technologies aptes à satisfaire les critères retenus par le consortium ont été évoquées. Citons le standard OpenSAFETY mis en avant par l’EPSG (Ethernet Powerlink Standardization Group), la technologie de virtualisation des systèmes temps réels développée par Arion, les outils de distribution d’applications type Par4all proposés par HPC Project, l’hyperviseur de Wind River et les cœurs de processeurs comme le Nios2 SC d’Altera.
Une des premières actions d’envergure du consortium sera de déposer un projet BGLE (Briques génériques du logiciel embarqué), supérieur à 50 hommes/an sur 3 ans, dans le cadre des investissements d’avenir du Fonds national pour la société numérique, qui sera clôturé fin avril.