L’apport au développement durable devient un critère de sélection des projets de R&D

Le 11/09/2009 à 11:27 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Un rapport du Conseil général de l’Industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) préconise notamment de «favoriser la R&D dans le domaine des composants et systèmes électroniques à basse consommation». Un rapport remis par Pascal Faure, vice-président du Conseil général de l’Industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) à Christine Lagarde, ministre de l’Economie, et à Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, souligne la contribution des technologies du numérique au développement durable.
Ce rapport préconise de «favoriser la R&D dans le domaine des composants et systèmes électroniques à basse consommation» et de «renforcer les usages du numérique (réseau électrique intelligent, maquettes numériques de bâtiments et quartiers…) contribuant au développement durable, notamment auprès des PME».
S’appuyant sur ces propositions, les ministres ont demandé à leurs services que l’apport du numérique au développement durable soit pris en compte dans les modalités de sélection et de soutien des programmes d’aide à la R&D technologique du ministère, tels que les pôles de compétitivité (soutenus par Fonds unique interministériel) et les programmes Eureka. Ils souhaitent que soient renforcés les efforts menés dans le cadre de ces programmes concernant les composants et systèmes à basse consommation, notamment par la conception conjointe matériel-logiciel de l’électronique embarquée.
En termes d’usages, un accent particulier devra être mis sur l’utilisation du numérique pour le développement de solutions éco-responsables dans le cadre du dispositif Cap’Tronic, qui accompagne chaque année plus de 1 500 PME dans l’intégration du numérique au sein de leurs produits.
Nous reviendrons sur ces recommandations dans numéro d'”Electronique International” à paraître le 1er octobre prochain.

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