
La nouvelle société proposera des solutions hardware et software avec prise en charge du cycle d’études jusqu’à la mise en service, mais aussi des moyens de tests et de simulations des équipements.
Selon ses créateurs, SandHi, qui emploiera dans un premier temps une vingtaine de salariés, essentiellement des ingénieurs en architecture systèmes, fera travailler de 60 à 70 personnes dans chacune des deux entreprises confondatrices. SandHi vise un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros dans les trois ans, avec comme clients principaux les avionneurs et les grands équipementiers (Thales, Safran…).
Aujourd’hui, “l’ingénierie des logiciels représente 70 % du nombre d’heures nécessaires à la fabrication d’un équipement embarqué ou d’un banc d’essai. Nous avions donc besoin de compétences en logiciels critiques“, explique Etienne Poirier, directeur du secteur aéronautique d’Adetel.
De son côté Daniel Benchimol, Pdg d’Eurogiciel, note que “les grands donneurs d’ordres aéronautiques nous demandent de monter en gamme en réalisant des équipements électroniques complets. En nous associant avec un équipementier en électronique, nous pourrons devenir un sous-traitant de rang 2 de systèmes et de plates-formes électroniques“.