
Avec l’acquisition d’AWR, National Instruments entre de plain-pied dans le domaine fermé des fournisseurs d’outils de CAO pour composants, modules et sous systèmes RF/Hyper. Suite à cette acquisition, AWR, qui possède un bureau en France, deviendra une filiale à part entière de National Instruments. D’un point de vue technologique, National va s’attacher à rapprocher LabView, son environnement de programmation graphique, avec la suite d’outils de conception Microwave Office et l’environnement de simulation Visual System Simulator d’AWR. Au delà, un des objectifs du rachat est de proposer à terme des solutions de conception et de test intégrées, à travers l’offre en instruments RF et hyperfréquences au format PXI de National Instruments.
Le rachat de Phase Matrix, quant à lui, s’inscrit dans une certaine logique, puisque les deux sociétés collaboraient déjà depuis plusieurs années, notamment pour la réalisation de bancs de test jusqu’à 26 GHz. Via ce rachat, National Instruments renforce sa gamme de modules PXI RF, une des spécialités de Phase Matrix, qui propose notamment à son catalogue des synthétiseurs de fréquence, des oscillateurs, des convertisseurs… à des fréquences élevées, jusqu’à 26 GHz (y compris dans des formats autres que le PXI, notamment le VXI). Phase Matrix, société fondée en 1999 par d’ex employés d’EIP et basée à San Jose, en Californie, devrait demeurer pour l’instant une filiale de National Instruments à part entière. La société est représentée à ce jour en France par Cassidian Test & Services.