La semaine passée a encore été le cadre de deux gros investissements en électronique sur le sous-continent indien, l’un par Safran Electronics & Defense, l’autre par le fabricant américain d’équipements de production de puces Lam Research. Face à l’incertitude géopolitique qui plane, les grands groupes redéployent leur appareil industriel, notamment en Inde et en Asie du Sud-Est. Ils essaient ainsi de moins dépendre des usines chinoises et des humeurs américaines, mais aussi de multiplier leurs sites pour minimiser les pertes en cas de déflagration locale – certains, comme Renault, ont perdu gros lors de l’agression russe en Ukraine. Autre avantage de cette embryonnaire démondialisation : une industrie de proximité consomme moins de ressources de transport et de logistique.
L’Inde s’emploie à attirer l’électronique sur son sol
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