GPV, « deuxième sous-traitant européen », va porter ses efforts sur le Vieux Continent

Le 07/03/2023 à 10:10 par Arnaud Pavlik

Le Danois GPV, qui regroupe la société suisse Enics depuis le 3 octobre 2022, a dévoilé ses résultats financiers 2022. Le chiffre d’affaires total à atteint près de 790 millions d’euros, porté par les résultats du quatrième trimestre, trois fois supérieurs à ceux atteints par son équivalent en 2021.

GPV explique cette croissance par « le rapprochement avec Enics, et une demande beaucoup plus forte de ses clients combinée à des prix plus élevés des composants et des matériaux ». S’y ajoute l’augmentation des capacités et de la production de ses usines dès l’automne 2022. Du côté de l’Ebitda annuel (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement), le Danois siégeant à Vejle n’est pas non plus mécontent, puisque sa hausse de 36% par rapport à 2021 lui a permis d’atteindre 62,4M€. Fort de 19 sites de production dans 13 pays sur trois continents, GPV se considère comme la « deuxième plus grande société EMS basée en Europe avec plus de 300 clients de premier ordre, dont beaucoup fabriquent des produits qui soutiennent la décarbonisation ». Le Danois ambitionne un chiffre d’affaires de près de 1,3 milliard d’euros d’ici 2026. Pour 2023, il table sur des ventes comprises entre 1,13 et 1,18Md€, cela avec un Ebitda oscillant entre 79,2M€ et 85,6M€.

GPV s’appuie pour cela sur l’expansion de ses sites basés en Thaïlande et au Sri Lanka. Leur production devrait respectivement débuter au deuxième et au troisième trimestre 2023. Mais la société va également soigner les sites de l’Europe et de l’Amérique du Nord, en investissant dans leurs capacités « à court terme, mais aussi à moyen et long terme ».  GPV parle de trois sites européens qui seront étendus « soutenant les livraisons à des clients importants ».

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