Ce contrôle devrait éviter d’avoir recours à des ponctions lombaires.

L’augmentation de la pression dans la boîte crânienne peut être la conséquence d’accidents à la tête, du développement de tumeurs…
En elle-même, cette hypertension est susceptible de causer des maux comme, par exemple, la perte, au moins partielle, de la vision.
Aussi, les personnes susceptibles de manifester une hypertension intracrânienne sont soumises à des examens réguliers.

Jusqu’alors, le plus pratiqué de ces examens est la ponction lombaire.
Mais pour éviter les désagréments que cette mesure impose, des chercheurs de l’hôpital des enfants de Boston ont étudié et ont commencé à utiliser, en bêta-test, un test d’audition pour mesurer la pression intracrânienne.

Baptisé « Distortion Product Otoacoustic Emission » (DPOAE), ce test repose sur la transmission de deux signaux de même fréquence dans le canal auriculaire.
La pression intracrânienne influe en effet sur cette transmission, ce qui permet de dépister les hypertensions.

Actuellement, les chercheurs étudient les fréquences les plus pertinentes à émettre pour mesurer cette pression.