Le PICMG vient d’adopter officiellement la spécification MicroTCA 4 qui étend l’utilisation des architectures MicroTCA en direction des systèmes de calcul des grands centres de recherche en physique des particules. Pour répondre aux exigences particulières des ingénieurs travaillant dans les grands centres de recherche en physique fondamentale, comme le CERN, le standard MicroTCA évolue. Le PICMG (PCI Industrial Manufacture Group) vient en effet d’officialiser la sortie de la spécification MicroTCA.4 (MicroTCA Enhancements for Rear I/O and Precision Timing). Celle-ci apporte notamment au MicroTCA la possibilité d’enficher à l’arrière des châssis des modules dits de transition, appelés RTM (RTM, Rear Transition Module). Cette évolution est très importante pour les ingénieurs en charge des calculateurs au sein des grands centres de recherche en physique, car jusqu’à présent le MicroTCA autorisait uniquement les interfaces d’entrées/sorties en face avant des châssis, ce qui était insuffisant au vu du nombre d’entrées/sorties à gérer pour ces applications.
Dans la spécification MicroTCA.4, les modules RTM ont une surface équivalente au cartes AMC double hauteur (150 x 180 mm, largeur de 4F) qui s’insèrent verticalement dans un châssis MicroTCA. Ils se connectent à l’arrière des cartes AMC via deux connecteurs positionnés dans leur partie haute.
Le standard introduit en outre un nouveau bus I2C de gestion du châssis en plus des bus IPMB-L et IPMB-0, ainsi que de nouveaux signaux d’horloge et de déclenchement (trigger) afin d’atteindre une meilleure précision temporelle, notamment pour les acquisitions synchrones.
