
Il s’agit ici de s’affranchir des systèmes centralisés utilisant un bus fond de panier (comme les VME, le CompactPCI ou le VPX) pour passer à des systèmes fortement décentralisés constitués de petits boîtiers autonomes, dotés chacun de cartes processeurs de petite taille mais très puissantes (comme des nano COM Express), associés à des cartes d’E/S, et reliés entre eux par des liens Ethernet à 1 Gbit/s, 10 Gbit/s, voire 40 Gbit/s dans un avenir proche, sur fibre optique.
D’ores et déjà, le Vita (organisme en charge de la normalisation des systèmes embarqués modulaires ouverts à base de cartes) a lancé trois groupes de travail concernant ces SFF : le Vita 73, qui réfléchit sous la houlette de la société allemande PCI Systems à des systèmes à base de modules 2 pouces 1/2 dans de petits châssis 6 slots; le Vita 74 qui planche sous l’impulsion de Themis sur des systèmes de faibles volumes (10 cm3) avec des cartes nano COM Express;[img=413371_681.jpg] et enfin le Vita75 qui œuvre à réduire le format VPX actuel, pour créer un µVPX.
De son côté, la société française Ecrin Systems développe à l’heure actuelle un système SFF original, de 200 x 200 X 80 mm, sans ventilateurs ni câbles, architecturé autour d’une carte COM Express d’Ampro à base d’un processeur Core i7 d’Intel capable de travailler en gamme de température étendue, carte associée à des systèmes d’entrées/sorties riches dans le même boîtier.