
Pour booster cette autonomie, une start-up américaine baptisée California Lithium Battery (qui se renomme elle-même parfois CalBattery), propose une nouvelle technologie de batterie lithium basée sur une anode constituée de feuilles de graphène.
Sur le papier, et à en croire CalBattery, ce type de batterie lithium-graphène concentrerait nombre de bienfaits dont rêvent tous les constructeurs de véhicules électriques. A commencer par une densité d’énergie de plus de 500 Wh/kg, soit trois fois plus que celle des batteries Li-ion, pour une autonomie des véhicules électriques améliorée d’autant.
Qui plus est, cette batterie se chargerait plus rapidement et pourrait être produite à un coût réduit de 70 % par rapport à une batterie lithium-ion classique.
Sauf que ce tableau idyllique est troublé par deux défauts de taille de cette technologie à base de graphène : la dégradation rapide de sa capacité de charge dans le temps et sa difficulté à résister à des cycles de charge répétés. Deux obstacles que l’américain affirme avoir amélioré mais sans préciser dans quelle proportion.