
Wysips affirme aujourd’hui avoir levé l’un des handicaps de cette technologie basée sur le principe des images lenticulaires, à savoir sa faible transparence. Ainsi, la transmssion optique de ces films photovoltaïques peut-elle aujourd’hui atteindre 90 % alors qu’elle n’était que de 70 % il y a un peu plus d’un an. Cette avancée est importante car elle répond désormais aux critères de transparence exigés par les fabricants d’appareils portables grands publics qui sont les produits ciblés par cette technologie.
Pour le moment, la technologie de Wysips n’est pas suffisamment performante pour viser une autonomie complète des appareils portables type smartphones ou tablettes qui ne pourront donc pas se passer de chargeur avant plusieurs années. Mais cet appoint énergétique est suffisant selon Wysips pour, par exemple, compenser la consommation d’énergie nécessaire à la fonction « recherche réseau » des smartphones. De même, l’usage du paiement à distance et des appels d’urgence est préservé, grâce à une réserve de batterie permanente.
La société finalise actuellement l’installation d’une ligne de fabrication à Rousset, près d’Aix-en-Provence, avec pour objectif de lancer les premières séries dédiées aux smartphones. Cette unité dispose d’une capacité de 8 millions de composants par an et devrait être mise en service au deuxième trimestre 2013.
Wysips a d’ores et déjà indiqué qu’il présenterait lors du prochain Mobile World Congress qui se déroulera fin février à Barcelone, un « smartphone solaire intégré » entièrement fonctionnel.