Le plancher de bruit s’écroule en analyse spectrale

Le 29/09/2009 à 14:06 par Philippe Schwartz

Agilent Technologies lance sa plate-forme d’analyse spectrale PXA.

L’exposition European Microwave Week (EuMW) a ouvert ses portes ce matin à Rome et, à cette occasion, Agilent Technologies vient de créer l’événement avec l’annonce de sa plate-forme d’analyse spectrale PXA.
Le point fort de celle-ci, qui est déclinée en quatre exemplaires (de 3Hz à 3,6GHz, 8,4GHz, 13,6GHz et 26,5GHz), réside dans son plancher de bruit. A 1GHz, selon la feuille de spécifications préliminaire de la série, le niveau de bruit moyen affiché est de -154dBm/Hz ou –165dBm avec préamplificateur, des valeurs fort honorables mais assez voisines de celles fournies par les analyseurs PSA du constructeur, introduits il y a près de neuf ans.
Mais en activant la fonctionnalité inédite dite NFE (pour noise floor extension), ces deux chiffres passent respectivement à –159 et –170dBm/Hz. En typique, le niveau de bruit moyen jusqu’à 3,6GHz atteint même –173dBm/Hz, ce qui est plus qu’impressionnant quand on sait que le minimum théorique du bruit est de –174dBm/Hz.

Avec ses PXA, Agilent revendique à nouveau le leadership incontesté en termes de performances en analyse spectrale, leadership que Rohde&Schwarz revendiquait avec ses FSU et FSQ. Les PXA peuvent également se targuer de valeurs hors du commun avec leur bruit de phase de –128dBc/Hz à 10kHz d’une porteuse de 1GHz, leur point d’interception du troisième ordre à +22dBm à 2GHz, leur précision en amplitude de ±0,19 dB jusqu’à 3,6GHz avec un degré de confiance de 95% et leur bande passante de démodulation qui atteint 140MHz.

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