Les algorithmes de traitement s’accélèrent en oscilloscopie haut de gamme

Le 23/11/2009 à 14:31 par Philippe Schwartz

Agilent Technologies vient d’apporter une modification importante de la partie matérielle liée à l’architecture PC de ses oscilloscopes Infiniium 90000.

Agilent Technologies vient d’apporter une modification importante de la partie matérielle liée à l’architecture PC de ses oscilloscopes Infiniium 90000. Rappelons que ceux-ci constituent la série la plus évoluée de l’Américain avec une bande passante qui va de 2,5 GHz à 13 GHz suivant le modèle. Lors de leur introduction début 2008, Agilent mettait l’accent sur leur vitesse d’enregistrement, puisqu’ils n’ont besoin que de 0,9 s pour acquérir et afficher 50 Mpts, un temps à l’époque plusieurs dizaines de fois inférieur à celui exigé par ses concurrents de Tektronix d’après le numéro un mondial de la mesure. Par ailleurs, pouvant être dotés d’une profondeur mémoire sans égale à ce jour de 1 Gpt par voie, un modèle DSO90000A se contente de 16s pour remplir une telle mémoire et visualiser son contenu.

L’amélioration matérielle annoncée raccourcit notablement l’exécution des algorithmes de traitement des données. C’est ainsi que la décomposition d’une gigue dans ses différentes composantes se fait maintenant en moins de 2s avec une acquisition sur 20Mpts. A comparer au minimum de 30s que requièrent les produits concurrents pour mener à bien cette même tâche, à en croire Agilent. Cette accélération des traitements est également sensible en particulier pour les procédures de “de-embedding”. Réalisée à l’aide du logiciel InfiniiSim, cette opération permet d’extraire du signal analysé l’effet des sondes et interfaces de test, ainsi que celui du lien série et de l’égalisation pratiquée à l’entrée du récepteur.

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