
En effet, la première étude indépendante au monde évaluant la résistance des cables UTP (paires torsadées non blindées) et STP (paires torsadées blindées) aux rayonnements électromagnétiques dans les environnements Ethernet à 10 Gbit/s, vient d’être menée par GHMT, un laboratoire de test indépendant allemand, spécialiste de la sécurité des transmissions physiques dans les réseaux, les datacenters et les environnements industriels. Financée par les six principaux fabricants de câbles au monde, dont Draka Communications qui la publie sur son site Internet (rapport consultable sur ce lien), cette étude montre clairement que les tests réalisés en laboratoire sur trois systèmes U/UTP (sans blindage), un système F/UTP (blindage autour du câble) et deux systèmes S/FTP (blindage autour du câble + blindage individuel de chaque paire torsadée) penchent en faveur des versions blindées de type S/FTP. Pour ces tests, ces systèmes ont été exposés aux sources de perturbations habituelles des bureaux et des centres informatiques, talkies-walkies, téléphones GSM, cordons d’alimentation et lampes fluorescentes.
“Bien que les systèmes U/UTP de pointe puissent afficher d’excellentes propriétés de transmission, les résultats de l’étude montrent que d’autres facteurs liés à l’environnement des câbles doivent être pris en compte. Les systèmes blindés de type S/FTP offrent ainsi de bien meilleures valeurs de paradiaphonie exogène cumulée (PS ANEXT) et d’affaiblissement de couplage, et sont par conséquent les plus à même de garantir l’intégrité des échanges de données à ces débits élevés“, indique le rapport.
Il faut dire que le trafic de données, qui dépasse aujourd’hui souvent les 10 Gbit/s, s’accompagne d’une densification des câbles dans les équipements. L’influence de la CEM sur les flux de données est donc importante.