Avec des process qualifiés en 180 nm pour des composants analogiques et mixtes destinés à l’automobile, le fondeur sud-coréen Dongbu HiTek s’attaque au marché européen sur lequel il est pour l’instant peu implanté. Créé en 1995, le coréen Dongbu HiTek, actuellement au cinquième rang mondial des fondeurs avec un chiffre d’affaires de l’ordre de 15 milliards de dollars, s’est focalisé depuis sa création sur des process dédiés à des composants analogiques, avec une spécialité pour les circuits haute tension (driver de LED jusqu’à 700 V, circuits de commande de puissance). Avec ses deux lignes de fabrication, Dongbu, qui adresse déjà le marché automobile asiatique, souhaite désormais s’attaquer à l’Europe.

Pour ce faire, le fondeur s’appuie sur une politique rigoureuse de qualification de ses procédés de fabrication, en annonçant notamment, pour l’automobile, la certification au niveau AEC-Q100 “Grade 0” de sa ligne MS180 (circuits mixtes en 180 nm) et de celle concernant la production d’Eeprom sous forme d’IP. Ces qualifications s’ajoutent à celles déjà effectives concernant cette norme AEC-Q100 fondamentale pour le secteur automobile, pour des circuits BCDMOS en 0,35 µm (ligne BD350) et pour des mémoires non volatiles.

Parallèlement, Dongbu s’oriente vers la fourniture de packages spécifiques pour l’automobile avec la fourniture de modèles Spice à 180 °C et des caractérisations à 150 °C pour des composants issus de ses lignes MS180 et BD350, et aussi de blocs d’IP venant de tierces parties, et dûment certifiés par la société pour l’automobile.