
Tous ces composants Cmos sont crédités d’une faible consommation, au plus grand profit des applications portables. Celle-ci est de 185 mW par canal pour le LTC2185, à la fréquence d’échantillonnage maximale. Ce qui, selon la société, représente une valeur de moitié inférieure à celle affichée par les produits émanant de la concurrence.
D’un côté, les LTC2165 et LTC2185, respectivement à un et deux canaux à échantillonnage simultané, offrent des sorties parallèles Cmos ou Cmos/LVDS DDR (double data rate) à débit de données doublé.
De l’autre, le LTC2195 dispose de deux canaux à échantillonnage simultané, dont les sorties sont au format série LVDS.
Ces CAN disposent d’une interface SPI, d’un stabilisateur du rapport cyclique de l’horloge, d’un embrouilleur et d’une logique d’inversion de la polarité des bits (LTC2165/85). Ces deux dernières fonctions, optionnelles, visent d’une part à limiter les problèmes d’interférences, d’autre part à réduire les effets du bruit lorsqu’à mi-échelle le nombre de commutations est maximal.
Les circuits se contentent d’une tension d’alimentation de 1,8 V. Leur plage d’entrée est ajustable entre 1 Vc-à-c et 2 Vc-à-c. A 5 MHz, le rapport signal sur bruit est de 76,8 dBFS et le SFDR de 90 dBFS. Enfin, la bande passante d’entrée est de 550 MHz.
Les LTC216x/LTC218x/LTC219x sont proposés dans des boîtiers QFN à 48 broches (LTC216x), 64 broches (LTC218x) ou 52 broches (LTC219x).
Par 1 000 pièces, les prix démarrent à 60 $ l’unité pour les versions à 125 Méch./s.